À lire le manifeste des 451, on a l’impression que lire numérique finalement ce n’est pas lire de la littérature. Ou alors qu’on enlève le gagne-pain des maisons traditionnelles. Vous le savez, je lis depuis un bon moment maintenant aussi bien en papier qu’en numérique. Je lis de mauvais livres en numérique et en papier et je lis de très bons livres en numérique et en papier.

Mais aujourd’hui, je vous présente Fnacbookeur. Ce qui est intéressant avec ce lecteur, c’est qu’il est devenu un très gros lecteur grâce au numérique… Il nous explique pourquoi.

Tu lis quoi?

Je lis la version numérique de La dame et le poète de Maeve Haran publié par Milady Romance. Je n’en suis qu’au début et j’apprécie beaucoup!

Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre?

En fait je voulais découvrir ce que publie depuis peu Milady Romance tout en restant
dans le cadre du Moyen-Âge comme dans La mémoire froissée de Christine Machureau dont j’ai lu les 2 premiers tomes.

Ton livre précédent?

Le tome 3 du manga numérique Ubunchu.

Trois livres à emmener sur une île déserte ou les trois livres préférés

Seulement trois? Je ne raisonne pas forcément en termes de titres mais d’auteurs
qui écrivent parfois des oeuvres en plusieurs tomes!

Il me faudra forcément du Florent Villard, du Jeff Balek, du Eric Lequien Esposti.

Corne ou marque-ta-page

Marque page automatique ou manuel sur ma liseuse.

Plutôt lecture papier ou numérique?

Lecture numérique, sans hésitation!

Je lisais de moins en moins de livres depuis mes études de Lettres Modernes!

Le livre en papier est trop peu maniable pour moi, peu adapté à mon mode de vie.
Le Fnacbook fut une révélation salutaire pour moi: j’avais toujours en moi le goût de lire
mais pas l’outil adapté!

Ainsi:

  • je peux stocker des centaines de livres sans encombrer mon logement
  • je peux lire avec une seule main libre, en transports en commun
  • je peux lire des ouvrages conséquents sans poids élevé
  • je peux lire à tout moment n’importe lequel de mes nombreux ouvrages stockés en mémoire interne
  • je peux lire des auteurs non édités en papier! Que de découvertes impossibles autrement!
  • je peux lire de différentes façons (lecture prolongée, lecture fragmentée…) facilement
  • je peux lire sans être ébloui par le blanc du papier en cas de forte luminosité (soleil par exemple)
  • je peux lire sans la contrainte physique du livre papier (mise en page figée, taille des caractères fixe, page qui s’abîment ou se décollent, etc.)

En bref, je peux lire mieux, je peux lire plus!
Avant: deux à quatre livres (maximum!) par an
Maintenant: j’en suis à mon centième livre en moins d’un an!

Quelque chose de plus à ajouter?

Je tiens absolument à remercier les auteurs et éditeurs qui permettent aux livres de mieux trouver leurs lecteurs potentiels.

Je veux saluer les expérimentations qui gagneraient à être plus connues (transmédia, découpage pour lectures fragmentées, interactivités variables…)

Je veux encourager ces auteurs et éditeurs à résister au dénigrement que je constate trop souvent.

Je n’ai jamais vraiment fréquenté une librairie pour des achats ou du conseil, je ne suis donc pas un « client perdu ».

Je veux le dire encore:
Lire un livre sur liseuse, C’EST LIRE
Lire un livre sur smartphone, C’EST LIRE
Lire un livre sur tablette, C’EST LIRE
Lire un livre sur papier n’est pas plus noble, C’EST LIRE
Il ne faut pas rejeter l’augmentation du nombre de lecteurs ainsi obtenue, selon moi!

 

Merci à lui pour ses réponses. Il adore aussi débattre du numérique sur Twitter. Alors si vous avez envie de discuter avec lui, vous savez où le trouver.
Bon dimanche.

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