Et toi, tu lis quoi ? Le mec de l'undergroundLe mec de l’underground, je l’ai croisé sur Twitter. Au début, tu te dis, « c’est quoi ce gosse mal poli qui ne sait pas parler sans mettre des gros mots tous les deux mots » (ouais, ok, là je joue la vieille ronchon). Puis tu vas jeter un premier coup d’œil sur son blog. Et tu te rends compte que t’es vraiment une vieille ronchon parce que tu ne comprends pas un mot sur deux de son argot sorti dont ne sait où.

Puis, tu retournes jeter un coup d’œil. Et tu te rends compte que derrière la grande gueule qui est prêt à défoncer tout ce qui bouge, y a quand même une sacrée plume. A part la plume et ses histoires, on est d’accord. Mais il assure quand même Le mec de l’underground. Alors forcément, j’ai voulu savoir ce qu’il lisait.

T’as pas peur de l’argot et du côté provoc ? Alors clique pour lire la suite.

Tu lis quoi Mec de l’underground ?

J’ai choisi Snuff de Palahniuk parce que l’histoire se déroule pendant le tournage d’un gang-bang. Et moi, quand je flâne entre youporn et porntube, après la catégorie creampie et pissing, je privilégie les scènes de pluralité masculines. Du coup, quand je me suis procuré Snuff, j’espérais pouvoir bander et me taper des queues. Ce n’est pas le cas, il n’y a pas d’images dans ce bouquin. Pas grave, je kiffe bien lire aussi. Et puis je me suis dit, un polar sur fond de porno, c’est vraiment l’idée du siècle, après les agrandisseurs de pénis. Le fait que ce soit Palahniuk qui l’ait écrit a aussi compté, je ne vais pas m’en cacher. Parce qu’un mec qui s’est fait des burnes en or en écrivant des bouquins qui parlent de putes, de porno, de came et de schizo, c’est forcément un auteur intéressant.

Ton livre précédent ?

Sur la tombe de ma mère de Jean Gab’1, autobiographie (excellente) de l’ancien rappeur. Ça se lit comme un roman…

Trois livres à emmener sur une île déserte ou les trois livres préférés

  • Pimp d’Iceberg Slim
  • Hogg de Samuel Delany
  • Retour à Brooklyn de Selby

Plutôt lecture papier ou numérique

Je suis plutôt papier pour le moment, tout simplement parce que je ne me suis toujours pas procuré de liseuse et que je ne souhaite pas lire du numérique via un écran d’ordi. Mais je ne suis pas du tout fermé au numérique, bien au contraire.

Quelque chose de plus à ajouter ?

La littérature dite trash a souvent tendance à être dénigrée et considérée comme de la bouse. Moi, je pense que cette littérature doit être lue comme on mate un bon film de boules, pour satisfaire notre voyeurisme, pour bander et se vider les glaouis sur les pages comme on sperme sur notre écran d’ordi.

 

Maintenant qu’il m’a répondu, reste à savoir si je vais survivre à cet entretien et au fait que je l’ai traité de gosse mal poli au début de cet article… Si vous n’entendez plus parler de moi dans les prochains jours, vous saurez qui est le responsable.

En attendant, si vous voulez le suivre sur Twitter, voici son compte. Mais avant d’y aller, sachez simplement qu’il y a des règles à respecter…

 

 

 

 

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