C’est simple et gentil. Ça ne va pas beaucoup plus loin non plus.
La quatrième de couv :
« Pour moi, l’âge n’a aucune importance. Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes s’aiment d’amour, quelle que soit la différence. Il n’y a pas d’amour impossible. »
Philippe Labro.
Classicisme de l’écriture, romantisme moderne du sujet, suspense psychologique constant, densité humaine des protagonistes : par des moyens parfois surprenants, dans une veine entièrement renouvelée, Philippe Labro explore les facettes secrètes et troublantes du sentiment amoureux. Et nous captive là où on n’attendait pas l’auteur de Tomber sept fois, se relever huit.
Mon avis :
Clara, vingt ans, se remet difficilement de sa première déception sentimentale. Pour essayer d’oublier, elle s’isole chaque jour entre deux répétitions sur un banc dans le parc en face du lac. Cette répétition de gestes lui permet de garder une distance avec sa douleur. Franz a tout juste douze ans et vient un jour bouleverser les habitudes de Clara en s’asseyant juste à côté d’elle et en commençant une discussion.
La première partie de ce livre va nous donner un peu plus d’information sur le passé de Clara. Pourquoi son rêve de petite fille ne s’est pas réalisé, pourquoi ses amours sont un échec, etc. De l’autre côté, on en apprendra aussi un peu plus sur Franz et ses problèmes d’élève surdoué, entre autre.
La deuxième partie narre les aventures de nos deux personnages dix ans plus tard. A l’âge où la différence d’âge n’est justement plus aussi importante.
Globalement on va dire que j’ai trouvé ce livre gentil. Dans le sens où les personnages de Franz et Clara sont sympathiques dans leur récit de début de vie. Mais ça ne va pas plus loin que ça. Cette appréciation est peut-être aussi due au fait qu’après La Vie d’une autre, ce livre m’a paru avoir moins de saveur, moins de profondeur.
Détails :
Auteur : Philippe Labro
Editeur : Gallimard
Collection : Folio
Date de parution : 27/09/2007
180 pages
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