Attirée par un titre bien rigolo, mais l’histoire en elle-même ne vaut vraiment pas le détour.

La quatrième de couv :

Jocelyn Guenevere Marchantière Jones, quarante-deux ans, milieu huppé, résidence superbe près de New York, est plaquée par son mari, ignorée par ses enfants et ruinée par son homme d’affaires, qui dilapide la coquette pension de son divorce. C’est le début d’une implacable spirale. Brièvement serveuse, elle envisage de devenir prostituée ou nonne, puis caresse l’idée du suicide. Elevée par sa grand-mère pour demeurer une « dame » en toutes circonstances, elle est obsédée par l’idée de se soulager uniquement dans des toilettes immaculées. Par une extraordinaire ironie du destin, c’est dans un établissement funéraire aux toilettes divines que sa vie bascule…

Mon avis :

Ce livre aurait pu être drôle, cynique, un brin déjanté avec ce destin qui allait emmener Jocelyn jusqu’à ce fameux salon mortuaire. Mais comme l’auteur ne fait que survoler les différents thèmes on a, au final, pas grand-chose à se mettre sous la dent.

La narration est lourde et confuse, mélange la première personne et la troisième sans réelle raison. On passe, presque sans transition, de la bourgeoise au langage soutenu à la call-girl au langage plus que familier.

Je suis donc restée totalement hermétique à ce livre, son histoire et son style de narration. À ne lire que si vous voulez vraiment savoir ce qui se passe dans ce salon mortuaire, car pour le reste, vous n’en apprendrez pas bien plus que dans le résumé de 4ème de couv’.

Détails :

Auteur : J.P. Donleavy
Editeur : Gallimard / Folio
Date de parution : 2000
138 pages

Cette chronique a déjà été lue 8500 fois.

%d blogueurs aiment cette page :