Je n’ai pas accroché, mais alors pas du tout. Et c’est une grosse frustration de rester sur le bord du chemin avec un tel auteur.

Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?

Parce que je n’avais jamais lu Kafka. Parce qu’à force de lire des commentaires du style « c’est une ambiance kafkaïenne », j’avais envie de savoir ce que représentait réellement cette ambiance.

La quatrième de couv :

Lorsque Gregor Samsa s’éveilla un matin, au sortir de rêves agités, il se trouva dans son lit métamorphosé en un monstrueux insecte. Il reposait sur son dos qui était dur comme une cuirasse, et, en soulevant un peu la tête, il apercevait son ventre bombé, brun, divisé par des arceaux rigides, au sommet duquel la couverture du lit, sur le point de dégringoler tout à fait, ne se maintenait que d’extrême justesse. D’impuissance, ses nombreuses pattes, d’une minceur pitoyable par rapport au volume du reste, papillonnèrent devant ses yeux. « Qu’est-il advenu de moi ? », pensa-t-il. Ce n’était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre humaine quoiqu’un peu trop petite, était là, paisible entre les quatre murs familiers…

Mon avis :

Il n’y a rien à faire ! Je n’ai pas aimé, je n’ai pas accroché, je ne suis pas rentré dedans ! J’ai pourtant lu la version commentée par Vladimir Nabokov lui-même, qui se trouvait à la suite du livre. Pour une fois, je suis allée à la recherche sur le net pour essayer de comprendre ce qui a bloqué. J’ai essayé, vraiment, de comprendre ce qui n’avait pas été.

Et finalement, je n’ai pas trouvé. J’ai bien compris les intentions de l’auteur, enfin, certaines intentions. Il existe visiblement plus de 130 interprétations de cette œuvre, je ne vais donc pas avoir l’audace de dire que je les ai toutes cernées, loin de là. Il reste que je n’ai pas du tout été touchée par ce texte. Aucune émotion, aucune réaction, que ce soit de la pitié, de l’énervement ou de la tristesse pour ce pauvre Gregor Sams et sa famille.

Alors, pour l’instant, je ne sais toujours pas ce que représente cette ambiance bien particulière, propre à Kafka. Mais je ne reste jamais sur un échec. Un autre livre de Kafka suivra cette tentative. Le Procès, peut-être ? D’autres suggestions ?

Détails :

Auteur : Franz Kafka
Traducteur : Brigitte Vergne-Cain, Gérard Rudent
Editeur : Livre de Poche
Date de parution : 16/05/1989
79 pages

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