Un roman sur les blessures de l’adolescence, bien loin de ce à quoi je m’attendais.

Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?

Repéré dans le magazine Lire, il y a un moment. Puis vu un peu partout, dans les librairies et ensuite sur les blogs, vu que ça a été un gros succès.

La quatrième de couv :

Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d’en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l’autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s’éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu’Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.

Mon avis :

Deux êtres blessés, physiquement et psychologiquement, par la vie, Alice et Mattia. On les découvre tous les deux avec ce qui a causé leur blessure : un boitement et une cicatrice causés par un accident de ski pour Alice qui sombre dans l’anorexie ; la perte de sa soeur jumelle pour Mattia qui exorcice son mal-être par l’automutilation. De 1983 à 2007, on va les suivre dans les différentes étapes de leur vie : l’adolescence très difficile à vivre pour les deux, mais qui va un peu les rapprocher ; le premier boulot qui, sur un malentendu, va les éloigner ; les aléas de la vie qui leur permettra un nouveau rapprochement.

Et je me suis ennuyée dans ce livre. J’ai entendu le mal-être de deux adolescents qui ne savent pas comment intégrer le monde ; j’ai suivi les valses de rencontres et de séparations. Mais je n’y ai pas cru. Trop caricaturale, il m’a semblé, pour les problèmes de l’adolescence, trop répétitif pour les tours et les détours que prennent nos deux héros. L’écriture m’a paru froide et j’avais l’impression de suivre de loin deux personnages sans jamais entrer dans l’histoire, sans jamais ressentir quelque chose pour ces deux jeunes, pourtant pas gâtés par la vie. Bien loin donc de ce que j’attendais de ce roman.

Détails :

Auteur : Paolo Giordano
Editeur : Points
Date de parution : 01/04/2010
343 pages

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