Des contes à lire pour l’enfant qui sommeille encore en nous. Les petits livres comme ça devraient être prescrit pour les longues périodes d’hiver.

Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?

Repéré à nouveau chez La plume dilettante, cette histoire d’amour entre Signaleur et Signalesse me donnait envie d’en savoir plus. Anouchka me l’a gentiment prêté. Merci Anouchka !

La quatrième de couv :

Signaleur, le superbe poteau électrique de la voie principale, et Signalesse, ravissant poteau de signal en bois blanc, s’aiment d’amour tendre. Mais comment s’y prendre quand on a les pieds indéfectiblement ancrés dans le sol et qu’un minable poteau subalterne veut vous dénoncer au chef de gare ? Prier sainte Marie, le Tonnerre, l’Eclair, Georges Stephenson et Edison le Méricain, de vous réunir dans un embrasement de brouillard bleu ? Le toit du hangar a peut-être une autre solution.

Mon avis :

Vous vous souvenez quand, étant enfant, vous deveniez la princesse (ou le prince, n’oublions personne) sauvée par le valeureux prince ? Quand l’espace d’une histoire, vous étiez les sauveurs de l’humanité ou alors « ben même que moi, quand je serais grande, je serais une fée » ? Ça vous rappelle normalement quelque chose tout ça. Si la réponse est oui, vous êtes prêt à vous lancer dans la lecture de ces dix contes.

Mais de quoi parle ces contes ? Déjà on a l’histoire d’amour presque impossible entre Signaleur et Signalesse, deux poteaux se trouvant chacun d’un côté de la voie ferrée. Et ça ne va pas être facile pour eux de se retrouver. On assistera aussi à une conversation fort intéressante avec des fourmis, sur les nuances de couleurs de certaines fleurs. On apprendra aussi le destin d’un rat infect et malpoli qui va se faire refouler de tous, même des objets. On approchera, mais pas de trop près sinon on risque de se faire lier les mains et les jambes, l’Homme-des-Montagnes qui terrorise tous les enfants. Et on apprendra aussi le fabuleux destin du Fils des oies sauvages qui m’a un peu fait penser à Nils Holgersson et les oies sauvages, que je regardais quand j’étais petite.

Un très beau voyage, accompagné par un style souvent poétique et rythmé par des chants pour presque toutes les histoires.

Extraits

Un premier extrait de ce livre a été posté dans l’extrait du mardi.

Les loups chantaient en dansant autour du feu, c’étaient comme les ombres mouvantes qui tournent sur les lanternes en papier de l’été.
« Au coeur du bois des Loups,
grésille le feu, crépitent les flammes, grésille le feu, crépitent les flammes,
craquent les châtaignes, éclatent les coques,
craquent les châtaignes, éclatent les coques !
»
« Oh, vous les loups, vous les loups, rendez-nous nos petit ! » p.55

Détails :

Auteur : Kenji Miyazawa
Editeur : Le Serpent à Plumes
Date de parution : 04/06/2003
213 pages

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