Tulisquoi était donc partie pendant quelques jours dans le Périgord. Région de France où je n’avais encore jamais été, mais qui avait pour moi une sorte de goût de paradis. On est d’accord, c’est le pays du foie gras, du magret de canard et de tout ce qui va avec. Et comme j’adore manger de bonnes choses, rien que pour ça, ça me semblait déjà très bien.

Mais ce n’est pas tant cet aspect qui me plaisait. Si vous vous souvenez bien, dans Le questionnaire de Proust, à la question « Mon rêve de bonheur », j’avais répondu « Une vieille ferme en pierre au milieu des prés et de nulle part, mais avec tous les amis pas trop loin. » Et lorsque j’avais répondu cela, je pensais déjà au Périgord.

Et, comment vous dire ? Tout était là, comme je l’imaginais. Des maisons en pierre comme on en rêve avec M. Tulisquoi. Avec autour des prés, de l’espace, le silence. Enfin, quand je dis silence, je me comprends. Bien sûr, on a les bruits des animaux. Mais franchement, comparé  à la voiture qui s’arrête au feu rouge en bas de chez moi avec la musique à fond comme s’il avait décidé d’en faire profiter tout le quartier, moi je dis que le bruit des animaux, c’est beau comme le silence !

On en a donc profité pour prendre un grand, grand bol d’air frais. À commencer par l’endroit où nous avons passé ces quelques jours. J’avais trouvé, au hasard de mes recherches sur le web, un gite rural qui se nomme Le bonheur est dans notre pré. Rien que le nom laissait présager du cadre. Et nous n’avons pas du tout été déçu. À 1,5 km du village le plus proche, le gite était composé de six locations et autour, des prés avec au loin des fermes. Un très bon endroit que je recommande, pour l’emplacement, le cadre et pour l’accueil de Fabienne qui remplaçait les propriétaires partis en vacances.

Situé au plein coeur du Périgord Noir (celui qui nous plaisait le plus) on a donc pu se balader tranquillement tout autour, sans que les distances ne soient trop importantes. Où on a été ? Alors dans l’ordre, il y a eu Turennes, Saint Julien de Lampon, Veyrignac (dont on est tombé amoureux), Milhac (pareil que Veyrignac), Rocamadour, Martel, Beynac et Cazenac, Cadouin, Bergerac, Périgueux, Domme, Coly, Sarlat et Cahors. Tout cela en quatre petits jours.

Et puis n’oublions pas non plus les spécialités de la région : le foie gras, les magrets, l’enchaud, les gâteaux aux noix, les vins du pays (avec modération, bien évidemment), les confits de canard. On a juste évité le cabecou (fromage de chèvre) qui n’est pas du tout notre tasse de thé.

Après tout ça ? On a qu’une envie, c’est d’y retourner. En hiver, pour voir comment c’est un village de quelques centaines d’habitants où il n’y a plus aucun touriste !

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