A quel moment avons-nous cessé d’être en paix ?
Et que faire, maintenant que nous en sommes là,
tremblants et tremblés, c’est-à-dire engagés
si souvent malgré nous dans le vacillement
général des choses ?
Et aussi cette question :
Que faire des peurs que lève en nous l’inquiétude
de ce qui jadis était stable, immobile ?
Suffit-il de dire à la pierre :
Cesse ! Cesse de t’agiter comme un enfant malade !
pour que tout revienne :
La permanence. Le pays. Le souvenir
et la racine.

L’inquiétude d’être au monde – Camille de Toledo

Cette chronique a déjà été lue 2469 fois.

%d blogueurs aiment cette page :