A la découverte de la Sardaigne de la fin de Seconde Guerre mondiale, vu à travers l’histoire d’une grand-mère un peu particulière.
Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?
Trouvé à l’automne dernier lors d’une brocante. En voyant le nom de l’auteur sur la couverture, je me suis souvenue avoir vu de bons avis sur ses autres livres.
La quatrième de couv :
Entourée de jeunes hommes qui pourraient demander sa main, l’héroïne tarde pourtant à trouver un mari car elle rêve de l’amour idéal. À trente ans, elle est déjà considérée une vieille fille par les siens, dans une Sardaigne qui connaît les affres de la Seconde Guerre mondiale… Et lorsqu’elle conclut une union très attendue, c’est en affirmant haut et fort que ce n’est pas par amour mais par raison. Comme son unique enfant, l’amour se fera attendre. Elle finira par le rencontrer sur le Continent, lors d’une cure thermale destinée à guérir son «mal de pierres», des calculs rénaux, mais qui aura raison aussi de son «mal d’amour». À sa petite-fille, elle racontera quelques décennies plus tard ses émotions, ses cheminements, tout en laissant des zones d’ombres. La vérité ne se recomposera que longtemps plus tard, de façon inattendue, lorsque la dernière pièce du puzzle se retrouvera entre les mains de la narratrice. Mais quelle est au juste la vérité ?
Mon avis :
La narratrice nous raconte l’histoire de sa grand-mère. Mais, loin de l’image que l’on peut avoir d’une grand-mère, celle-ci se révèle sulfureuse. En cette fin de Seconde Guerre mondiale, il n’est pas logique d’être encore célibataire à presque 30 ans. Mais cette grand-mère est à la recherche de l’Amour, le vrai, celui qui bouleverse les sens. Malheureusement, sa famille pense qu’elle est folle et imagine même l’interner. Par dépit, elle finira par se marier avec un homme qu’elle n’aime pas et qui ne l’aime pas non plus, mais pour qui, pourtant, elle acceptera les rôles tenus par les femmes des maisons closes. Aucune communication entre ces époux, pas d’amour, ni de projets communs, si ce n’est un enfant qui a du mal à venir à cause de ce « mal de pierre » qui la ronge.
Ce mal, c’est des calculs rénaux qui la rongent depuis toujours. Alors elle décide de partir sur le Continent pour tenter un traitement. C’est là qu’elle va rencontrer le Rescapé. Il va lui faire découvrir l’Amour, lui ouvrir de nouvelles perspectives et lui donner de l’espoir. Mais il lui faut bien retourner dans son petit bout de Sardaigne. Heureusement pour elle, un enfant viendra enfin lui apporter un peu de réconfort, même si ce n’est que de courte durée…
A travers les souvenirs de la petite-fille, Milena Agus nous raconte une histoire de femmes, d’amour, de liens familiaux et, par la même occasion, l’histoire de la Sardaigne et de ses habitants. Le retournement de situation de dernier chapitre apporte un nouvel éclairage à cette histoire et à cette femme. Un récit agréable qui explore le poids des générations et des secrets de famille. Il m’aura quand même manqué un je-ne-sais-quoi pour être aussi emballée que d’autres blogueurs.
Extrait :
Lire le début du livre sur le site de l’éditeur.
Détails :
Auteur : Milena Agus
Traducteur : Dominique Vittoz
Prix : Prix Relay du Roman d’Évasion, Prix Elsa Morante en Italie
Editeur : Liana Levi
Date de parution : 20/01/2004
183 pages
Cette chronique a déjà été lue 20534 fois.
Je suis d’accord avec toi, il m’a manqué aussi un petit quelque chose, même si j’ai aimé et partagé ce livre depuis.
J’ai bien aimé quand même. C’est agréable, mais sans être forcément exceptionnel.
dans ma pal depuis très longtemps, toujours en attente.
C’est un peu le problème des pal qui grandissent sans fin ! On finit par en avoir qui dorment tout au fond 😉
Décidément, tout le monde ce matin parle de livres que j’ai dans ma PAL ! Je ne suis pas trop pressée pour celui-ci mais il faudra tout de même que je me décide !
D’un côté, c’est une bonne chose, au moins ça n’ajoute pas de nouvelles envies à ta liste 🙂
j’ai été emballée comme pour « mon voisin ».c’est justement le retournement de situation qui a fait que le livre a pris du poids sinon ça aurait été un livre bien écrit mais banal
C’est le seul que j’ai lu de cette auteur pour l’instant. Oui, sans retournement final, je pense qu’il aurait été très banal. Je ne suis pas sûre de me précipiter, par contre, pour lire un autre de ses livres.
ben moi.. m’interesse pas mal.; ( je crois que je suis interessee par bcp de choses en ce moment.. peut etre parce que ma PAL est vide…)
ou alors.. c’est peut-etre parce que j’aime la façon de décrire de Tulisquoi !!
Pas la peine d’essayer de me flatter 😉 allez, je te l’ajoute dans le paquet, il reste de la place !
Pas emballée non plus, je n’ai pas aimé le style de l’écrivain.
C’est sympa à lire, mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Heureusement qu’il y a le retournement final pour donner un petit peps à l’histoire.
merci merci… mais c’etait pas de la flatterie..; Promis 🙂
Mon préféré de cet auteur ! 😉
Je ne sais pas si je tenterais autre chose de cette auteur. J’ai bien aimé, mais sans être transportée pour autant.
Après lecture….
j’ai bien aimé, le style facile, la lecture aisée, l’histoire en elle-même (on se prend vite d’affection pour cette jeune femme triste), les descriptions des paysages italiens, et surtout le retournement final évidemment,.. auquel on ne s’attend pas du tout…
Je n’irai pas jusqu’a dire que c’est le livre de l’année, mais m’a bien plu quand même..
Et il a un avantage immense (dans cette collection du moins) les caracteres sont écrits gros, et il se lit donc très facilement….
Merci encore 🙂
M.
Oui, pas le livre du siècle, mais c’est agréable à lire. C’est juste que j’attendais plus de ce roman et de cette auteur dont j’avais entendu beaucoup de bien.
Sublime! Comme les autres livres de cette auteure, j’ai adoré! c’est un peu le même sujet qui est abordé dans chacun de ces livres… ces femmes déboussolées et prêtes à tout et à rien…elles existent un peu partout…et valent la peine que quelqu’un leur consacre des livres à répétition. Elles ne reçoivent souvent pas grand’chose d’autre comme signe de sympathie, ces femmes, et c’est sûrement ce qui me bouleverse tant dans ces livres: leur « reconnaissance », leur éloge tout en délicatesse!!! Parmi les livres qui m’ont le plus touché lors de ma longue carrière de lecteur!! Bravo, Signora Agus!!
Le seul que j’ai lu de l’auteur pour l’instant.