Un dernier tome en demi-teinte : déception par rapport à Hunger Games et L’embrasement, mais de la tristesse quand même de quitter Katniss, Peeta et Gale !

Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?

Hunger Games m’avait empêché de dormir. Catching Fire avait pas mal fonctionné aussi, même si je l’avais trouvé un peu moins fort que le premier. Et depuis février, j’attendais impatiemment le dernier tome !

La quatrième de couv :

My name is Katniss Everdeen.
Why am I not dead?
I should be dead.

« Katniss Everdeen, girl on fire, has survived, even though her home has been destroyed. Gale has escaped. Katniss’s family is safe. Peeta has been captured by the capitol. District 13 really does exist. There are rebels. A revolution is unfolding.

It is by design that Katniss was rescued from the arena in the cruel and haunting Quarter Quell, and it is by design that she has long been part of the revolution without knowing it. District 13 has come out of the shadows and is plotting to overthrow the capitol. Everyone, it seems, has had a hand in the carefully laid plans – except Katniss.

The success of the rebellion hinges on Katniss’s willingness to be a pawn, to accept responsibility for countless lives, and to change the course of the future of Panem. To do this, she must put aside her feelings of anger and distrust. She must become the rebels’ Mockingjay – no matter what the personal cost. »

Mon nom est Katniss Everdeen.
Pourquoi je ne suis pas morte ?
Je devrais être morte.

« Katniss Everdeen, la fille en feu, a survécu, même si sa maison a été détruite. Gale s’est échappé. La famille de Katniss est à l’abri. Peeta a été capturé par le Capitol. Le District 13 existe réellement. Il y a des rebelles. Une révolution est en marche.

C’est à dessein que Katniss a été sauvée de l’arène du cruel et obsédant Quarter Quell, et c’est à dessein qu’elle a longtemps fait partie de la révolution, sans le savoir. Le District 13 est sorti de l’ombre et complote pour renverser le Capitol. Tout le monde, semble-t-il, a mis la main aux plans soigneusement définis – exceptée Katniss.

Le succès de la rébellion dépend de la volonté de Katniss d »accepter d’être un pion dans l’échiquier, de prendre la responsabilité d’un nombre incalculable de vies, et de changer le cours de l’avenir de Panem. Pour cela, elle doit mettre de côté ses sentiments de colère et de méfiance. Elle doit devenir le symbole des rebelles, leur Mockingjay (Geai moqueur) – quel qu’en soit le prix personnel à payer. »

Mon avis :

J’avais commencé cette série totalement emballée par cette histoire et surtout par la façon de raconter de Suzanne Collins. Chaque fin de chapitre apporté un rebondissement inattendu et m’avait obligé à continuer au chapitre suivant, pour savoir. Et puis le suivant encore, parce qu’on était là, avec les héros et qu’on les accompagnait dans ces jeux cruels. Alors forcément quand on est autant prise dans une série et dans une histoire, le dernier tome doit être l’apothéose. Celui qui nous empêchera de dormir tant qu’on ne connaitra pas le fin mot de l’histoire.

Et malheureusement, cela n’a pas été le cas avec ce Mockingjay. Ici, on est loin des rebondissements en tout genre qui vont nous tenir en haleine. Katniss se prépare au combat, un district prépare le soulèvement, le Capitol prépare la riposte. Et ces préparatifs prennent parfois un peu trop le pas sur l’action et sur les personnages. Là où on avait laissé une Katniss forte, pleine de rancœur, prête à soulever le monde pour sa famille, à se rebeller contre les lois, on retrouve une héroïne abattue, plus que l’ombre d’elle-même, en proie aux doutes sur le bien-fondé des actions entreprises.

Pour Clarabel, cela semble logique, même si elle semble déçue elle aussi. Et oui, quelque part, cela est logique. On retrouve, dans Mockingjay, une issue plus ou moins acceptable à la situation qui pèse sur les districts depuis les débuts. Suzanne Collins y donne son opinion sur les guerres, sans concession. Il n’y a pas de gentils ou de méchants là-dedans. Il y a des hommes et des femmes, des deux côtés, qui œuvrent pour quelque chose en laquelle ils croient. Il y a des dégâts et des morts dans les deux camps. Et il n’est jamais clairement établi qui a raison et qui a tort. Un peu comme dans la vie de tous les jours.

Et c’est là qu’il faut quand même reconnaitre quelque chose à Suzanne Collins. Ce dernier livre manque de tonus et s’essouffle comparé aux deux autres. Mais on referme quand même le livre, plein de tristesse. Tristesse de voir ce que sont devenus nos héros. Tristesse de voir les ravages de la guerre. Tristesse devant la bêtise des hommes, que l’auteur n’a pas épargnés.

Et quand est-il de Gale et Peeta ? Ne vous inquiétez pas, vous saurez à la fin qui aura les faveurs de Katniss.

Extraits

Un extrait de ce livre a été posté dans l’extrait du mardi.

Détails :

Auteur : Suzanne Collins
Editeur : Scholastic
Site officiel du livre : mockingjay.co.uk
Date de parution : 25/08/2010
458 pages

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