Déception avec ce premier Sedaris : je suis toujours à la recherche de l’humour et de la satire, comme promis dans la quatrième de couverture et comme le laisse suggérer la réputation de Sedaris !
Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?
J’avais commencé When You are Engulfed in Flames, en VO donc, le titre français étant Je suis très à cheval sur les principes. J’avais été très ambitieuse visiblement, car je n’arrivais pas à saisir l’humour caché entre les lignes. Humour qui est supposé être le propre de David Sedaris. Alors, lorsque j’ai trouvé N’exagérons rien ! chez le bouquiniste, j’ai pensé que c’était une bonne façon de découvrir cet auteur !
La quatrième de couv :
« Chez Macy’s, on m’a demandé : “Vous souhaiteriez être lutin à plein temps ou lutin du soir et du week-end ?”
J’ai répondu : “Lutin à plein temps.”
J’ai rendez-vous mercredi prochain à midi.
Je suis un homme de trente-trois ans qui postule à un emploi de lutin. »
David Sedaris nous offre le meilleur de lui-même dans ce livre qui réunit ses histoires les plus drôles. Au menu, dérision et humour noir sans limites. On retrouve avec plaisir les figures emblématiques de ses nouvelles : le petit ami, Hugh, les parents excentriques, mais surtout David Sedaris en personne. Doux dingue affligé de tics, menteur invétéré, immature, il est tout simplement irrésistible. Les quinze nouvelles de N’exagérons rien ! confirment le génie satirique de cet auteur hors norme.
Mon avis :
Recueil de quinze textes, ce livre est supposé représenter le best-of de David Sedaris. On y découvre son texte Le pays du Père Noël, celui qui l’a fait connaître, lorsque pour la première fois il raconte à la radio ses aventures de petit lutin, assistant du Père Noël chez Macy’s. On passera aussi sur des pans de son enfance, ses premiers petits boulots, ou son homosexualité avec J’aime les garçons.
Alors oui, on arrive à lire ce livre jusqu’au bout, sans trop de problèmes. Mais le soucis c’est qu’on m’avait promis de l’humour noir, de la dérision, de la satire. Et je n’ai trouvé aucun de ces éléments dans ce livre. Alors, peut-être que je ne suis pas sensible à l’humour Sedaris. Ou que ce livre est loin de représenter ce que fait Sedaris d’habitude. A confirmer avec un prochain livre qui, je l’espère, sera au niveau de la réputation de Sedaris !
Détails :
Auteur : David Sedaris
Traducteur : Nicolas Richard
Editeur : Éditions de l’Olivier
Date de parution : 14/05/2010
208 pages
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Ah promesse non tenue , je passe.. non mais!
C’est clair ! Quand on me promet quelque chose, j’attends que cela soit tenu ! Non mais, comme tu dis 😉
J’ai lu « Je suis très à cheval sur les principes » il y quelques mois…..enfin lu est un grand mot, j’ai commencé ce livre de façon « normale » puis essayé de prendre des passages au hasard un peu partout… et j’ai fini par abandonner tant il m’a ennuyée. Pourtant la 4eme de couv était alléchante pourtant..Comme toi, j’ai cherché l’humour et ne l’ai absolument pas trouvé. Et je t’avoue que je ne pense pas réitérer l’expérience avec cet auteur
Bon, pourtant je comptais bien sur ce titre pour accrocher avec Sedaris, moi. A voir alors… au cas où, un jour il me tombe dans les mains !
Je suis très à cheval sur les principes m’avait déçue. Ce n’est pas un auteur pour moi, sans doute.
Décidément, il n’a pas la cote Sedaris 😉 Bon, si un jour je le trouve chez le bouquiniste, je me laisserais peut-être tenter. Mais vous m’avez bien refroidi avec vos commentaires…
j’avais adoré « habillés pour l’hiver », beaucoup aimé « je suis très à cheval… » (mais l’avais trouvé plus inégal)… et je n’ai pas lu celui-ci… ton avis m’inquiète… cela dit, les 4e de couverture sont souvent à prendre avec des pincettes… Sedaris y est souvent comparé à Woody allen, dont les livres ne m’amusent par contre pas du tout!
Bon si je trouve Habillés pour l’hiver chez le bouquiniste, je tenterai avec celui-ci alors. Pour voir. Parce que moi j’aime bien quand même l’humour noir et satirique. Mais dans celui-ci… ou alors je suis passée à côté. Ou c’est peut-être une question de culture aussi.
Si jamais tu lis un jour N’exagérons rien! , tu me tiendras au courant. Qu’on puisse comparer nos points de vue 😉
A l’affût des humoristes, j’ai acheté « Je suis très à cheval sur les principes ». Un ton agréable. Quelques passages drôles. Mais on ne retrouve pas la force comique, le décollage dans le nonsense, l’élégance d’un Benchley, Wodehouse, Perleman ou John Bingham Morton.
Ah non, c’est clair. Rien à voir avec Benchley. Par contre, je ne connais pas Perleman et Morton. Je vais tenter de trouver ça pur voir si c’est aussi bien que Benchley. Merci pour les pistes !
« Perelman », pardon pour l’erreur de frappe.
Tu es pardonné voyons ! 🙂
Je ne sais pas trop si je suis tentée de lire Sedaris ou pas. Comme toi je m’attends à du bon humour et j’ai peur d’être déçue. Peut-on lire Sedaris après Benchley ? Là est la question…
Je vais tenter encore une fois avec Sedaris. Parce que quand même, c’est censé être plein d’humour, alors moi je veux le trouver ! Mais c’est sûr qu’après Benchley….