Isabelle Flaten continue d’explorer les facettes de l’Homme et de leurs faiblesses.
La quatrième de couv :
« Il ne se parle plus qu’à lui-même, parce qu’avec les autres c’est trop difficile. Ils cherchent des noises à son vocabulaire, des double sens à ses propos, alors que pas du tout. »
Mon avis :
Il n’est pas toujours simple de savoir s’il vaut mieux se taire ou pas. Il y a ce que l’on dit par la parole, et puis il y a tout ce qui est caché entre les lignes, qui est souvent trop intime pour être exprimé directement. Parce que ça touche. Parce qu’une parole peut être blessante ou une incompréhension parfois pire que le non-dit. Il y a aussi la peur de blesser l’autre. Ou parfois il est déjà tout simplement trop tard pour ce que l’on a à dire.
A travers des micro-nouvelles, parfois pas plus longues qu’une unique phrase, Isabelle Flaten explore avec beaucoup de délicatesse toutes ces situations où la communication peut être difficile : un couple au bord de la rupture, une femme qui se meurt et avoue son secret de toujours à son mari, un ado qui tente d’obtenir une lueur de fierté dans le regard de son père… Alors, dans l’ordinaire de ces situations, se détachent des peines voilées et ces maux qui restent en travers de la gorge.
Comme dans Les empêchements, Isabelle Flaten explore les facettes de l’Homme et de leurs faiblesses et elle le fait avec beaucoup de douceur, d’humanité et d’intelligence.
Détails :
Auteur : Isabelle Flaten
Éditeur : Le Réalgar
Date de parution : Juin 2015
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Une phrase pour une nouvelle ? Tu m’intrigues…..
Bonne découverte si jamais il passe entre tes mains 🙂