C’est drôle, c’est frais, c’est émouvant, avec un personnage exceptionnel, c’est entraînant et ensoleillé, il sort le 30 mars en France et c’est de Philippe Claudel.

Mais d’où t’es venue l’idée de voir ce film ?

J’ai été contacté par un partenaire d’UGC qui proposait d’assister à l’avant-première de ce film à Nancy. C’est Philippe Claudel, on ne refuse pas ce genre de proposition. Surtout que j’ai pu voir récemment Il y a longtemps que je t’aime que j’ai trouvé magnifique. Merci pour l’invitation et pour avoir réglé les soucis de dernières minutes !

Synopsis :

Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir.
Parfois, Alessandro a l’impression d’avoir deux adolescents à élever, alors qu’il ne se rend même pas compte qu’il est lui-même démuni face à l’existence. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d’autant plus qu’il est entouré d’une bande de copains dont la fantaisie burlesque l’empêche de se sentir seul.
Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro.

Mon avis :

Pour avoir lu beaucoup de livres de Philippe Claudel et après avoir vu, il y a peu, Il y a longtemps que je t’aime, son premier film, je n’attendais pas vraiment l’auteur/professeur/réalisateur/scénariste dans le style de la comédie et des éclats de rire. Alors quand j’ai reçu cette invitation pour voir en avant-première Tous les soleils, son dernier film qui sortira en France le 30 mars, j’étais pour le moins dubitative. Et pourtant…

Et pourtant, dès les premières minutes du film nous voilà embarqué sur un solex à explorer un Strasbourg ensoleillé, au rythme de Pizzica Salentina, morceau de tarentelle qui donne tout de suite le ton de ce film. Alessandro est professeur de musique baroque et élève seul sa fille de 15 ans, Irina. Il a perdu sa femme quatre mois après la naissance de sa fille dans un accident de voiture. Depuis, il n’a jamais retrouvé quelqu’un qui prendrait la place de la disparue. Mais il n’est pas malheureux pour autant, entouré de tous ces amis, de son groupe de chant, de ses élèves, disponible aussi pour faire la lecture bénévolement dans une unité de soin palliatif. Et puis Irina découvre les premiers flirts, les premières révoltes, les premières manifs. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes à ce père qui n’a plus l’habitude de l’amour et ne comprend pas trop que sa fille n’a désormais plus huit ans !

Et puis il y a Crampone, son doux dingue de frère qui a décidé de s’installer chez lui depuis que Berlusconi est arrivé au pouvoir. Il refuse de travailler, de gagner de l’argent pour sa peinture, de parler italien, de sortir de l’appartement tant que Berlusconi n’aura pas quitté le pouvoir. D’ailleurs il  a même introduit une demande de réfugié politique…

Du début à la fin du film on rit des situations, des dialogues, pour passer ensuite à des séquences d’émotions, comme sait si bien les raconter Philippe Claudel. Et au moment où ça pourrait verser dans le larmoyant une séquence loufoque vient bousculer tout ça pour nous faire à nouveau éclater de rire. Alors, même si le happy-end final est assez prévisible, il reste que ce film est drôle, attachant, que le personnage de Crampone est exceptionnel dans son peignoir, à pousser les autres à la révolution qu’il ne fera pas, qu’on ressort de là avec le sourire, avec aussi un petit serrement à la gorge, et l’envie d’aller à la re-découverte de Strasbourg, avec ce morceau de tarentelle pour rythmer la visite.

Bande-annonce :

Images du film :

Détails :

Réalisateur : Philippe Claudel
Acteurs : Stefano Accorsi, Neri Marcore, Clotilde Courau, Anouk Aimée, Lisa Cipriani.
Sortie le 30 mars 2011.
Genre : Comédie
Facebook officiel : http://www.facebook.com/#!/TousLesSoleils

Cette chronique a déjà été lue 43635 fois.

%d blogueurs aiment cette page :