Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais ressenti le besoin de mettre certaines choses au point. Mais j’ai l’impression que les choses ont tendance à déraper parfois, comme ici chez Cynthia ou encore chez Canel. Il est donc temps de rappeler ici quelques principes qui me semblaient évident, mais ça va toujours mieux en le notant noir sur blanc.
Pour commencer, il est bon de se souvenir d’un article important :
Article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme
Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière.
Partant de là, ceci étant mon espace, je suis libre d’y exprimer mes pensées et mes avis comme bon me semble, tant que « les propos, messages et illustrations diffusés par les mineurs ou les adultes ne doivent pas porter atteinte aux droits des tiers« . Par extension, vous êtes toutes et tous libre d’exprimer vos opinions ici, même et j’ai envie de dire surtout, si vous n’êtes pas d’accord avec moi. L’échange nous enrichit normalement.
En contrepartie, j’ai bien sûr aussi des obligations. Ainsi, je suis responsable de mes propos dans ce lieu, mais je suis aussi responsable pénalement de ce que vous publiez en commentaires. Je rappelle que je ne modère pas ici les commentaires a priori, mais que s’il devait y avoir le moindre dérapage, je n’hésiterai pas à supprimer le commentaire posant problème.
Il est peut-être bon aussi de rappeler, au cas où cela ne serait pas clair pour certains, que je ne suis pas critique littéraire et ne prétends pas l’être. Je n’ai pas fait d’étude de lettres, mais je me porte bien quand même. Je ne connais pas les classiques, mais ça ne me manque pas plus que ça. Qu’est-ce que je suis ? Lectrice tout simplement. Ce que j’écris ici est le reflet de ce que moi je pense d’un livre. Vous êtes auteur ou maison d’édition et vous acceptez que je puisse ne pas aimer le livre que vous souhaitez me proposer ? On va s’entendre. Si un avis négatif vous fait peur, vous pouvez aussi bien passer votre chemin tout de suite.
Pour l’instant, j’ai de la chance. La seule fois où j’ai été contacté par un auteur, elle a accepté cet état des choses et j’ai donc accepté son livre. Mais qui sait comment ça se passera la prochaine fois ?
Pour terminer, je rappelle que le lecteur a des droits aussi. Et que j’entends bien en profiter comme bon me semble !
Les droits imprescriptibles du lecteur – Daniel Pennac
- Le droit de ne pas lire
Oui, oui parfois ça m’arrive, je sors, je vois des gens, je vis… - Le droit de sauter des pages
Et encore heureusement, sinon certains livres ne seraient jamais finis ! - Le droit de ne pas finir un livre
Ça m’arrive aussi. Rarement, mais ça m’arrive. - Le droit de relire
Quand on tient un très bon livre, on a le droit de se faire plaisir. - Le droit de lire n’importe quoi
J’aime bien Cosmo et Biba, je lis parfois des best-sellers comme Dan Brown, Bernard Werber et je n’ai pas honte. Et ce n’est pas pour autant que je suis moins intelligente. - Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Oui aussi. - Le droit de lire n’importe où
Le canapé, le train, le bus, l’arrêt de bus, le quai de la gare parfois quand le train arrive à destination un peu trop tôt et qu’il ne me reste plus que 2-3 pages. - Le droit de grappiller
Quelques pages, comme ça à la dérobée, juste pour voir… - Le droit de lire à haute voix
Oui mais ça, ça énerve M. Tulisquoi alors j’évite. - Le droit de nous taire
Même si j’aime bien parler.
Sur ce, nous allons reprendre le cours normal de ce blog et parler de lecture dans le prochain billet.
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