Dix facettes de la femme à travers dix portraits. Des histoires plaisantes qui se finissent par un épilogue plein de douceur !

Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?

C’est @WillemHeremans du blog Les hommes littéraires qui me l’a vivement conseillé. Et Numeriklivres l’a proposé récemment en #ebookfriday.

La quatrième de couv :

Une sorte de huis clos, élargi aux rues d’un village du sud de la France, dans le bleu, le jaune, le vert et le brun des paysages du Lauragais. Un « roman » à sketches, des histoires de voisines, de passantes, où il y a ce qui se voit et ce que l’on cache. Les hirondelles arrivent avec le printemps, mais s’en vont aux premiers froids. La détresse et la misère sont les mêmes, peu importe la saison, et peu importe le lieu…Dans une mégapole, une grande ville, ou un village, les humains que nous sommes regardent passer les « autres » sans vraiment s’en préoccuper. Parfois s’en amuser, comme à une terrasse de café, sur une grande place mondialement connue, ou sur la petite place d’une mairie de province. On sirote un café en se moquant souvent de l’allure des passants. Mais on ne cherche pas à entrer dans leur intimité. Ni à leur tendre la main.

Pourtant, cela en aurait peut-être aidé quelques-unes…

Mon avis :

Dix histoires de femmes dans le Lauragais, région au sud-est de Toulouse. «Des femmes jeunes, ou vieilles, des belles, des laides. Avec entre elles des liens de famille, de voisinage, d’amitié, des liens sociaux ou pas de lien du tout.» Comme Marthe, 78 printemps qui vient de perdre son mari. Elle l’aimait son René au début. Mais ensuite, ses illusions se sont envolées. René a préféré la pêche et elle a choisi le tricot. Mais maintenant qu’il est mort, elle compte bien rattraper le temps perdu. Ou la vieille Anglaise, venue de côté-là de la France pour ouvrir des chambres d’hôtes et où l’hôte le plus prestigieux est le chat.

Il y a Alice aussi, qui tous les samedis soir virevolte de bras en bras, flirtant, un peu, prenant du plaisir, beaucoup. Mais les apparences sont parfois trompeuses… Et que dire de Lise qui panique devant un concours de nouvelles. 4 500 signes à écrire, ce n’est rien en apparence, mais quand on doit recompter les moindres lettres, puis les phrases pour être sûre de ne rien oublier… Du côté de Magali, la confiance en soi n’est pas non au rendez-vous. Séduire encore et toujours son ami, même après quelques années ensemble, ce n’est pas évident. Mais elle a décidé de changer tout ça. Le destin semble pourtant vouloir se mettre en travers de son chemin ! Comme pour Emmanuelle qui est enfin sur le point de rencontrer l’amour, le vrai, celui qui fait palpiter le cœur et donne le souffle court. Mais elle va être obligée d’y renoncer… Mais on retrouvera aussi Nadia, commerçante qui vend des chaussures, Joanna qui a eu un enfant toute seule bien trop tôt, Yvette, maniaque de l’eau de Javel, Thérèse qui se réveille d’un cauchemar, avant de replonger dans un autre, plus réel cette fois…

Chacune de ces femmes est une petite facette de la femme en général. Les histoires sont plaisantes, agréables à lire, même si, pour certaines, la chute est trop facilement prévisible. L’épilogue donne l’occasion à tous les personnages de se croiser, de s’aider mutuellement et offre un final sympathique et plein de douceur. Loin d’être un coup de cœur comme pour Les hommes littéraires, j’ai tout de même passé un bon moment avec ces femmes.

Détails :

Auteur : Anita Berchenko
Editeur : Numeriklivres
Date de parution : 05/2011
69 pages

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