» « Ah… cela n’a aucun sens pour moi de continuer à vivre. Chaque fois qu’approche le train à vapeur, j’abaisse mon bras, ou bien je chausse mes lunettes vertes, mais pourquoi accomplirais-je tous ces gestes ? Plus rien ne m »intéresse désormais. Ah… si je pouvais mourir ! Mais comment mourir ? Il n’y a que la foudre ou une éruption volcanique ! »
Signaleur, de la ligne principale, ne parvenait pas à dormir cette nuit-là. Il était dans un état de grande angoisse. Mais il n’était pas le seul dans ce cas. De l’autre côté des traverses en bois, le poteau de signal de la voie secondaire, muni de son feu rouge, se tenait pâle, découragé : pour Signalesse, la situation était exactement la même.
« 

Le Diamant du Bouddha, Kenji Miyazawa p.132

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