Tout était dirigé par la peur ; peur de mourir, de perdre son boulot, peur de la violence, peur des autres, peur des hordes de pauvres qui se jettent sur nos côtes, peur des Chinois qui achètent nos usines ; la peur d’un inconnu, dont la perspective suffisait à tenir mes contemporains calfeutrés dans leur maison, emploi, quartier… Cela aurait pu être un siècle de libération. C’était un siècle d’abdication. La renonciation avait été bien planifiée, sans tapage, graduelle.

L’homme qui n’aimait pas Paris – Comte Kerkadek

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