Nous passons notre temps à oublier, oublier que nous vivons sur une planète limitée à laquelle nous appliquons un principe illimité, ce qui accélère le processus d’épuisement des ressources et d’accroissement des inégalités structurelles, source de mécontentements, de frustrations et de conflits. L’observation de l’espace nous a permis de constater que nous étions consignés et confinés sur notre petite planète sans aucun autre recours ou autre alternative que d’y instaurer la convivialité et le partage si nous voulons y survivre. Or, tout ce que nous avons trouvé de mieux à faire, c’est le choix de l’antagonisme comme principe de vie : individu contre individu, nation contre nation, religion contre religion, etc., ce qui aboutit à la mondialisation, qui est tout le contraire du mondialisme, utopie généreuse qui n’a pu être édifiée. 

La part du colibri – Pierre Rabhi

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