« Il s’inquiète de mon dernier emploi. Inévitable question. Je lui avoue que je n’ai jamais travaillé de ma vie et il n’en revient pas qu’en plein XXe siècle un homme ait vécu trente ans sans avoir été obligé de travailler. Je lui réponds qu’il ne serait pas si étonné s’il connaissait le besoin obsessionnel qu’a ma mère de me sentir en permanence dans ses jupes. En un sens (lui dis-je), c’est sa faute si je n’ai jamais travaillé.« 

Monstre aimé, Javier Tomeo p.8

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