Ça aurait pu être casse-gueule un récit pareil. Mais c’est juste une belle leçon de vie et d’humanité…
La quatrième de couv :
A travers une histoire simple et des thèmes universels (l’amour, la mort), Frederik Peeters nous parle de sa rencontre et de son histoire avec Cati, de ce maudit virus qui va bouleverser la donne, et de toutes les émotions les plus contradictoires qu’il va devoir apprendre à gérer : compassion, pitié, ou amour pur et inaltérable? Pilules bleues nous propose, sans pathos ni sensationnalisme, de regarder sous un jour rarement abordé le quotidien de la maladie, tout en nous balançant quelques vérités surprenantes et bien senties sur le sujet. Malgré la gravité du thème, Pilules bleues se présente comme une œuvre remplie de fraîcheur et d’humour.
Mon avis :
C’est vrai, on n’a jamais vu de BD sur Tulisquoi. Et pour cause, ça n’a jamais été vraiment mon truc. Alors vous me pardonnerez si je n’emploie pas les bons termes. Je n’y connais rien. Aucune culture. Rien. Nada.
Mais comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis… On va peut-être voir désormais quelques chroniques BD sur ce blog. Et on commence très très bien avec Les pilules bleues !
Sans vraiment chercher quoi que ce soit de précis dans cette librairie, je tombe sur cette BD. « Recommandé par le libraire ». Et comme je n’y connais pas grand-chose, voire rien, j’emmène.
Les pilules bleues est une histoire d’amour. Celle de l’auteur et de Cati, mère divorcée avec un fils. Ça fait des années qu’ils se croisent tous les deux. Mais ce n’était jamais le bon moment pour eux. Jusqu’à ce nouvel an qui les rassemblera à nouveau… Pourtant, il y a un énorme nuage au-dessus de leur tête. Cati est séropositive, tout comme son fils. L’histoire est belle, mais difficile.
L’auteur nous raconte les problèmes, les questions, les doutes aussi. Il nous explique, simplement, sans aucun détour, il déconstruit les mythes, tente de faire comprendre: comment continue-t-on à vivre avec cette maladie, comment cela se passe-t-il pour les relations sexuelles, et un enfant alors, comment en avoir un dans ces conditions ?
Mais il nous parle surtout des bonheurs et de l’évidence quand l’amour est là.
Initialement paru en 2001, la réédition de ce tome propose également une « interview » des principaux protagonistes: le fils séropositif aujourd’hui âgé de 16 ans, la fille, conçue entre-temps qui a 9 ans. Et Cati, la mère. Apaisée…
Ça aurait pu être casse-gueule un récit pareil. Ça aurait pu donner l’impression de faire du voyeurisme. Mais c’est juste une belle leçon de vie et d’humanité… Très touchant !
Extraits :
Détails :
Auteur : Frederik Peeters
Editeur : Atrabile
Date de parution : 10/2013
208 pages en noir & blanc
Cette chronique a déjà été lue 5152 fois.
Je ne suis pas non plus une grande connaisseuse de BD. Mais j’apprécie toujours un bon livre. Et tu donnes vraimt envie de découvrir celle-ci !
:)Cette BD mérite d’être lue !
Je plussoie sur le fait que seuls les imbéciles le restent. C’est ce qui m’a fait découvrir une autre BD que je te/vous conseille: Quartier Lointain de Jiro Taniguchi.
Jamais été fan de manga mais là, ça n’a rien à voir. Tu m’en diras des nouvelles !!!
Je pense que l’étape manga va être encore plus dure à franchir que l’étape BD, mais je note, au cas où je changerais à nouveau d’avis 😉 Merci !