Hier on est parti à la découverte de la Lorraine. Aujourd’hui c’est un départ pour la Hongrie des années cinquante avec ce recueil de nouvelles.
Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?
Après avoir découvert la maison d’édition La dernière goutte sur Twitter, j’ai eu envie de lire un de leurs romans. Et bien sûr, dans ma librairie préférée, il y en avait un en stock.
La quatrième de couv :
Une chambre d’hôpital où opère la magie des contes. Un homme libéré par ses migraines. Une fillette qui transporte une marmite précieuse à la maison d’arrêt. Un vieillard admiré, et pourtant seul parmi les autres hommes, qui fait le bilan de sa vie et dont les dernières paroles abolissent, enfin, la distance qui le sépare de l’être aimé. Des malédictions qui frappent les lâches, des amants qui se retrouvent, des corps tourmentés, des hommes qui renaissent à la vie.
Tibor Déry, portraitiste subtil, ausculte avec humanisme, poésie et humour, la minuscule pulsation de liberté qui bat dans des vies que la misère, la dictature ou la maladie ne parviennent pas à priver de tendresse, de chaleur et d’insolence rieuse.
Mon avis :
On n’a pas toujours besoin de beaucoup de descriptions pour planter un personnage, une histoire, une époque. Ces sept nouvelles sont là pour le prouver. En moins de 20 pages pour certaines c’est des pans de l’histoire de la Hongrie dans les années cinquante que l’auteur nous présente.
Le quotidien est rude comme pour cette petite fille qui meurt de faim, mais doit garder sa soupe de nouille pour son frère, emprisonné. Les coups de fusil s’entendent à travers la porte d’entrée de ce couple de petits vieux qui ont déjà perdu deux fils à la guerre. Il faut composer aussi avec le Bureau du Parti et prendre ses responsabilités lorsqu’on est un camarade exemplaire et que les collègues volent à l’usine. Il faut respecter également les normes, au risque d’être mis au ban de la famille, de la société…
Avec une très belle écriture, l’auteur nous embarque dans ces histoires en l’espace de quelques phrases. Les personnages ont un telle densité qu’ils s’imposent immédiatement dans l’esprit. Il y a de la tristesse dans ces récits, mais teintée d’ironie et d’humour. Ou peut-être de désespoir… Tous les ingrédients sont en tout cas réunis pour marquer les esprits.
Détails :
Auteur : Tibor Déry
Éditeur : La dernière goutte
Date de parution : 03/11/2011
204 pages
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Cela a l’air bien triste, pourtant.
C’est triste dans les faits, mais pas du tout dans l’écriture.
Voilà qui a l’air pas mal du tout… je note !
Tu vas bien ? ça fait une éternité que je ne suis pas venue te lire…
Oui, je vais très bien 🙂 changement de boulot, nouveaux collègues… et du coup, j’ai aussi moins pris le temps de faire le tour des blogs ces derniers temps. Et toi, j’espère que tout se passe bien aussi ?
Oui, super ! je bosse bien, toujours en auto-entreprise et ça me plait toujours autant ! Les loulous grandissent, plus cool à gérer au point de vue organisation, mais ces ados peuvent parfois être un peu soûlants, et mon homme cherche un nouveau resto et développe son activité de traiteur. Tu as complètement arrêté ta boite ?
Ah tant mieux si ça continue à bien fonctionner 🙂 Moi j’ai fait pendant un an et demi les deux en même temps et j’étais épuisée. Là, elle est un peu en sommeil le temps de mon contrat actuel. Pour la suite… A voir début d’année prochaine 🙂
J’espère que tu pourras trouver une solution qui te satisfasse !
Du moment que je ne cumule plus les deux, moi ça me va 🙂