La quatrième de couv :

Toute une famille fut assassinée en 1920 dans un hameau de Bavière. L’affaire n’a jamais été résolue. Andrea Maria Schenkel, à la manière de Truman Capote dans De sang froid, combinant plusieurs témoignages, reprend cette sinistre histoire pour la placer dans les années 1950.

Vaches qui s’agitent à l’étable, vent qui balaie les flocons, coins sombres derrière les granges, brouillard pesant… Tous les ingrédients de l’inquiétude sont là, dans une région catholique très dévote, sur fond d’Allemagne imprégnée de désastre.
[…]

Hanté par les voix des témoins – instituteur, curé, voisin… – le lecteur referme le livre avec un coupable quasi certain, mais le malaise perdure, parce que là-haut à Tannöd, les rancoeurs sont vives, les relations entre les individus basées sur la haine et le désir.

Mon avis :

Ce livre ayant été classé meilleur roman criminel du printemps 2006 par les libraires allemands, je m’attendais à être vraiment capturée par cette histoire. Malheureusement, ce livre m’a laissé de marbre. Je ne suis pas du tout entrée dans la structure narrative qui mêle le narrateur, les témoignages des habitants et les prières. Le fait que les chapitres soient si courts y est peut-être aussi pour quelque chose ; on a à peine le temps de mettre un pied dans l’histoire qu’on est interrompu par une approche totalement opposée.

Je suis finalement arrivée au bout du livre sans ressentir ce malaise auquel je m’attendais car ce mystérieux coupable est somme toute assez banal.

En bref, une grosse déception.

Détails :

Auteur : Andrea Maria Schenkel
Editeur : Actes Sud
Collection : Babel noir
Date de parution : 30/03/2009
159 pages

Cette chronique a déjà été lue 8188 fois.

%d blogueurs aiment cette page :