Aujourd’hui, on part à la découverte de la Finlande, de ses paysages et de ses habitants. Et on n’oublie pas le lièvre de Vatanen en cours de route !

Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?

Après avoir découvert Paasilinna avec Le cantique de l’apocalypse joyeuse pour le Prix littéraire des blogueurs, j’ai eu la chance de trouver celui-ci dans une brocante.

La quatrième de couv :

Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu’il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s’enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s’enfonce délibérément dans la nature.

Ce roman culte dans les pays nordiques conte les multiples et extravagantes aventures de Vatanen remontant au fil des saisons vers le cercle polaire avec son lièvre fétiche en guise de sésame. Il invente un genre : le roman d’humour écologique.

Mon avis :

Voilà quand même un Vatanen bien embêté ! Il vient de renverser un lièvre avec son collègue journaliste. Et il ne se sent pas le cœur de laisser ce lièvre blessé au bord de la route. Son collègue, lui, ne l’entend pas de cette oreille et va les abandonner tous les deux au milieu de la forêt… Et voilà comment un tout petit élément va bouleverser toute la vie de Vatanen. Car à partir de là, il se rend compte qu‘il n’a pas envie de retourner à son travail de journaliste. Et surtout, surtout, il n’a aucune envie de revoir sa femme. Alors il prend la poudre d’escampette et va traverser toute la Finlande, au gré de ses envies, de ses rencontres, de ses déboires, mais avec toujours le lièvre à ses côtés.

Du Sud au Nord de ce pays, en traversant parfois même certaines frontières, on va découvrir un homme qui s’adapte, qui vit avec la nature et s’éloigne de plus en plus des contraintes des villes modernes. Il y a le lièvre aussi qui, jusqu’au bout, sera un compagnon affectueux. Et la Finlande enfin qu’on va découvrir à travers ses villes, ses villages, ses forêts et surtout ses habitants. Un peu bourrus parfois, mais toujours le cœur sur la main, la porte ouverte pour les étrangers de passage.

Un roman très agréable à lire où les situations cocasses succèdent aux rencontres intéressantes et le message écologique est là, même si en filigrane. Car au final, même si ce livre a été très plaisant, je l’ai trouvé un peu moins intéressant au niveau du message à transmettre que Le cantique de l’apocalypse joyeuse. Mais cela ne m’empêchera pas de continuer la découverte de cet auteur et de son pays !

Détails :

Auteur : Arto Paasilinna
Traducteur : Anne Colin du Terrail
Editeur : Folio
Date de parution : 2003
236 pages

Cette chronique a déjà été lue 31265 fois.

%d blogueurs aiment cette page :