La dernière fois, je vous présentais les quatre premières nouvelles du #projetbradbury. Et comme Neil Jomunsi maintient toujours son rythme de une nouvelle par semaine, voici les quatre suivantes !
Le grand hozirus
Tout est parti d’une grosse, très grosse, blague, mais cela a tellement bien fonctionné qu’aujourd’hui Il est Dieu. La moindre de ses paroles est parole d’évangile. Le moindre de ses désirs est respecté. Mais voilà, un jour il en a eu marre. Cela a beau être une cage dorée, ça n’en reste pas moins une prison. Alors il a décidé de mettre fin à la farce. Il va annoncer en direct l’étendue de la supercherie.
Mais ses sujets vont-ils accepter de se retrouver face à eux-mêmes ? Vont-ils pouvoir vivre sans un maître pour les guider dans leur destinée ? Le grand hozirus lui n’en a cure ! Pour lui la farce est clairement finie !
C’est très drôle et assez symptomatique de ce besoin qu’on a souvent d’avoir un guide pour nous montrer le chemin…
Aurélia sous la terre
Deux gamins passent leur après-midi à s’amuser dans les champs. Tout se passe bien jusqu’au moment où l’un des deux trébuche sur un objet enfoui dans la terre. Curieux, les deux commencent à creuser pour voir de quoi il s’agit. Et au fur et à mesure, ils découvrent des jouets qu’ils avaient adorés quand ils étaient plus jeunes. Ils creusent et creusent, déterrant de plus en plus d’objets jusqu’au moment où c’est sur une entrée pour le moins étrange qu’ils vont tomber…
Retour au pays de l’enfance, c’est d’un rêve que Neil Jomunsi a tiré l’idée de ce texte. Et, comme dans n’importe quel rêve, il y a sa part d’improbable dans ce texte. Mais on se laisse emporter avec beaucoup de plaisir dans ces divagations, repensant par la même occasion aux vieux « doudous » qu’on avait soi-même enfant !
Celsius 233
C’est le meilleur espion de l’état. Sans aucun état d’âme, il traque les familles, les enfants, les petits vieux, tous ceux qui contreviendraient à l’idéologie en place. Seulement voilà, cela se retourne contre lui.
Espionné à son tour, il tente de comprendre ce qu’il a pu faire pour mériter cela. Lui l’espion exemplaire, qui suit tous les programmes obligatoires à la télé, qui respecte à la lettre les directives. Le voici pris à son propre piège…
Peut-être la nouvelle que j’ai le moins appréciée pour l’instant. Je ne suis pas arrivée à entrer dans cette histoire, ni à comprendre vraiment l’univers totalitaire qui était peut-être trop peu décrit.
Face à l’étoile
William Goldsmith est bien parti. A quelques jours des élections municipales, il est quasi assuré de remporter le siège de maire. Certes avec l’appui de la mafia locale, mais bon, il faut un petit coup de pouce parfois pour atteindre ses objectifs ! Tout se passerait bien s’il n’y avait l’apparition de cette étrange étoile dans le ciel. Chaque jour elle semble se rapprocher un peu plus de la Terre, jusqu’à produire assez de lumière pour vous permettre de lire en plein milieu de la nuit sur votre terrasse.
Mais ce qui pose problème à William Goldsmith, c’est qu’il a l’impression qu’elle le suit, qu’elle le guette. D’ailleurs, depuis qu’il a été l’observer avec ses enfants, il subit des transformations étranges… La faute à l’étoile ? A la mafia qui tenterait de le doubler ? Ou alors à ses concurrents à la mairie qui veulent l’évincer de la course ? En tout cas, il n’a plus beaucoup de temps avant de trouver une solution au problème atypique qui le frappe.
Ça n’aura pas été une de mes nouvelles favorites non plus. Il aurait fallu peut-être plus de développement pour faire la relation entre les histoires politiques et l’intervention de cette étoile. Pour moi c’est resté assez obscure…
Pour retrouver des informations sur le #projetbradbury, vous pouvez consulter le site dédié.
On continue très bientôt avec les quatre nouvelles suivantes. Dont Kindergarten, la neuvième nouvelle, que j’ai beaucoup appréciée !
Cette chronique a déjà été lue 4303 fois.
Le premier a une couverture qui fait flipper !
J’adore toutes ces couvertures 🙂
J’ai chargé pour tester !
J’espère que ça va te plaire !